Au début de l’année, une annonce avait suscité un large enthousiasme parmi les passionnés de deux-roues : à l’image des permis auto B ou poids lourds C, les permis moto A2 et A1 étaient désormais éligibles au financement via le Compte Personnel de Formation (CPF). « Pour une fois que l’État facilitait l’accès à la moto… », commentait avec espoir la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).
La nouvelle mesure a rapidement remporté un franc succès. « La demande pour ces permis financés par le CPF a été considérable et continue de croître », se réjouit la FFMC. Rien que pour la semaine du 15 avril, près de 18 000 demandes ont été enregistrées, révèle Les Echos, mobilisant ainsi environ 100 millions d’euros depuis le début de l’année.
Cette initiative n’apporte pas seulement des avantages économiques individuels, comme les économies de temps et d’argent pour des milliers de salariés qui pourront délaisser leurs voitures encombrées ou les transports publics surchargés. En adoptant le deux-roues, ces nouveaux motards contribuent également à l’effort commun, notamment par leur participation au système de contrôle technique. Une évolution qui semble bénéfique à tous les égards, n’est-ce pas ?